Un nouveau départ.

Messages : 125 Date d'inscription : 03/12/2010

Debout au bord de la falaise, avec pour seule compagnie le fracas des vagues en contre bas, je scrutais le bleu de l'océan ; ma décision était prise. Ma main remonta sur ma poitrine puis d'un geste vif je déchirai l'emblème Cartelois, dernier signe d'appartenance à mon ancienne vie. Tremblante, les yeux brillants d'émotion, je le lâchai instinctivement. Le vent l'emporta sur quelques mètres, avant de l'entrainer dans les tréfonds marins. Une nouvelle vie commençait pour moi, les prémices d'une nouvelle ère de sang.

Rikimaru plongea sauvagement sur le premier soldat qui était à sa portée. Stupéfaite par sa réactivité je ne pu m'empêcher de l'observer. Ses griffes aiguisées sectionnèrent de part en part le corps du pauvre malheureux qui avait osé se mettre en travers de son chemin. La fureur et la fièvre déformèrent ses traits, l'animal qui sommeillait en son être réclamait sa part de sang.

Les cris des agonisants raisonnaient dans l'enceinte des jardins, leurs supplications inaudibles étaient le signe de la puissance de notre armée. Soudain mes pieds s'immobilisèrent, mes yeux s'écarquillèrent sous l'impact du choc. Ma main se porta instinctivement à ma poitrine, un liquide chaud enveloppa mes doigts. Mes genoux cédèrent à la vue du sang... De mon sang.

Le visage contre le sol boueux, j'étais incapable de me redresser. Le silence m'enveloppa, seuls mes yeux percevaient ce qu'il se passait face à moi.

Il était là, tenant dans ses mains son sceptre, on aurait dit une braise ardente entre ses mains. Il brandit son bâton sous le nez de l'assaillant, les mots de pouvoir surgirent inopinément de son esprit et montèrent à ses lèvres. Sa langue prononça la dernière syllabe de l'incantation.

Le barbare tomba à genoux et se prosterna devant lui, le front plissé contre les dalles froides de la forteresse. Un râle monta de sa gorge. De toute évidence, il implorait la miséricorde de Fixoun. Mais le feu avait déjà atteint le cœur du geomancien. L'heure n'était plus à la grandeur d'âme. Avec un sourire glacial aux lèvres, il pointa le talisman sur le Cartelois.

Une lance de feu jaillit du bâton, la mort était imminente. Avant que la colère ne l'atteigne, le barbare releva la tête, les flammes se reflétèrent dans ses yeux. Puis la lance le frappa de plein fouet. Ma vision se brouilla, des ombres m'entourèrent …

Une énergie m’enveloppa. Un souffle ardant m'extirpa de mon sommeil. Le souffle court je réussis tant bien que mal à me redresser jetant des regards inquiets. Une main se tendit vers moi.

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Lorsque nous arrivâmes dans la salle du scribe. Une rangée de combattants se tenaient-là. Une magie inique dansait dans leurs yeux. Je les identifiai aisément. Puis un homme plus petit que les autres et d'apparence frêle s'avança.

A son signal, un brouillard glacial se forma autour de lui. Une fleur noire prit naissance au sommet de son bâton. Il murmura quelques mots dans une langue ancienne et sourit. Les pétales de la rose tombèrent un à un faisant baisser la température de la salle.

Ma respiration s'accéléra, de la buée sortait de ma bouche à présent, instinctivement des lierres prirent naissance à mes cotés, signe avant coureur du danger. Je pris une flèche dans mon carquois et cibla la rose flétrie, la flèche fendit l'air hivernal et transperça l'illusion, un râle animal s'échappa des lèvres du mage noir, déchirant le silence ambiant. Le cœur du mage noir avait été touché. Puis se fut à mes frères d'arme de prendre la relève. Les murs se mirent à trembler, des déflagrations suivirent. Le combat fit rage pendant de longues minutes.

De la glace s'était formée autours de mon baron vil et cruel, sur ses poings serrés dansaient d'étranges symboles bleus puis il ouvrit ses mains et libéra son pouvoir, frappant de plein fouet l'adversaire qui lui faisait face. Une brume glaciale l'enveloppa, des cris de douleur s'échappèrent du tourbillon. Lorsque la brume se dissipa une statue de glace avait pris forme, je pris une flèche, sous l'impact la statue se brisa en mille morceaux.

Un à un nos assaillants tombèrent sous le joug de nos armes. Puis ce fut le silence, nous avions réussi.

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Une mélodie inaudible glissait dans les couloirs de la forteresse, remplissant chaque pièce de sa chaleur. Le cœur de la demeure battait graduellement au rythme des tambourins, il donnait le ton de la cérémonie. Réjouissances, retrouvailles, festins.

Les échos des flûtes, des lyres et des vielles dans les couloirs annonçaient le début de la réception. Des fleurs fraichement coupées, spécialement pour les festivités, ornaient les tables et les couloirs du château, leurs odeurs fascinantes laissaient les esprits vagabonder dans un univers féerique.

Les jardins adjacents la forteresse étaient envahis de carrosses et de chevaux. Les armoiries enjolivaient les attelages, les chevaux étaient parés de capes rouges, même les écuyers brandissaient leur appartenance à Galoregor.

Le jardin principal reflétait l’aura de notre peuple. Les étendards Royaliste flottaient dans les airs. Pas une fenêtre, pas une meurtrière n’affichait nos couleurs, notre emblème. Des flambeaux étaient installés sur les perrons de la forteresse, leurs lumières étincelantes illuminaient les décorations.

Les uniformes des seigneurs, des chevaliers et des cavaliers affichaient la bravoure et la puissance de notre armée. Les dames étaient parées de toilettes et de parures toutes aussi sublimes les unes que les autres. Elles reflétaient la grâce et le charme de nos contrées. La couleur de notre Roi était à l’honneur.

Les convives étaient dirigés dans la grande salle par des serviteurs effarés. La pièce était d’une envergure démesurée. Les portes étaient d’une dimension inhumaine, elles étaient protégées par des gardes arborant fièrement leur allégeance à notre Roi.

Une surprenante fresque embellissait le plafond illuminé par des centaines de chandelles. Des peintures relatant les combats d’antan épousaient les murs de la forteresse. Des étoffes rouges parsemées de blanc maquillaient la froideur des murs nus de la salle.

Des odeurs alléchantes remontaient des cuisines assiégées, les papilles étaient en alertes et les yeux attendaient le signal. La valse des domestiques débuta sur un rythme soutenu. Les tables se garnirent de mets délicieux et boissons voluptueuses en un instant. Un plaisir pour les yeux, un bonheur pour les narines, des papilles frémissantes d’impatiences voilà comment le festin débuta.

Les éclats de rires et les verres s’entrechoquant, nous informaient de l’humeur des convives. Les boissons coulaient à flot, les éventails agitaient l’air des dames, leurs joues roses étaient la marque de l’ivresse et du plaisir. Les yeux pétillants elles se placèrent au centre de la salle et entamèrent une danse puis les hommes vinrent se joindre à elles. La cadence de la musique devient plus ardente embrasant les corps et les pensées.

La foule dansait avec enthousiasme lorsque mon regard se détourna et se posa sur lui. Malgré les voilages vaporeux je pouvais l’apercevoir. Il était là, entouré de femmes toutes plus belles les unes que les autres, coiffées comme des divinités, affichant des décolletés échancrés et des formes affriolantes, leurs bijoux scintillants de milles feux troublaient les valets . Ils laissaient leurs prunelles s’égarer sur leur corsage vermeil. Cela ne les dérangeait guère bien au contraire, elles suscitaient convoitises et envies. Leurs bouches frôlant son oreille et murmurant des choses coquines le faisaient sourire.

Je ne pouvais m’empêcher de les épier. Leurs sourires angéliques, leurs lèvres agréables, leurs toilettes impeccables j’étais comme ensorcelée par leurs charmes. Elles inspiraient féminité et appétits tant de choses que les hommes aiment chez le sexe opposé.

Je me levais et m’installais à coté des musiciens, une caresse à mon violon en signe d’affection et je le prenais dans mes mains. Mes yeux se fermèrent, mon menton se colla à la mentonnière, mon archer glissait sur les cordes avec passion. Les notes s’élevèrent dans la salle, l’assemblée s’arrêta net et me fit face, mon désir jaillissait de mon instrument. Les musiciens se placèrent à ma suite. J’inventais la plus belle mélodie de ma vie. La foule se remit à danser avec ardeur. Mon corps frissonnant de passion, mes pensées secrètes étaient délivrées.

A l'instant de jouer la dernière note, mon regard croisa le sien. En une fraction de seconde, la caresse de celui-ci déclencha des sentiments encore inconnus. Le trouble... Non, le choc que cela me causa marqua instantanément mon âme. Émue, retournée, je fuis vers le balcon, jetant un dernier regard, je le vis se lever. Mon cœur battit de plus belle.

La soirée était animée, les danseurs exécutaient leurs plus belles danses sous le rythme de nos musiciens. Les soldats prenaient plaisir du fabuleux festins qu'offraient la longue table tout en profitant des demoiselles qui leurs tournaient autour.

Ces demoiselles...toutes aussi ravissantes les unes que les autres, profitant de cet atout pour charmer les hommes le temps d'une nuit. Quel intérêt ?

Je ne pris que peu de temps à remarquer sa présence, elle était là, dans un coin, je me leva pour la rejoindre mais trop tard....j'étais encerclé de femmes, elles me susurraient des mots à l’oreille, des mots qui me faisaient sourire tellement ils étaient absurdes, bien sûr je le gardais pour moi.

Je cherchais désespérant à m'échapper de ce groupe en écourtant les discussions quand soudain j'entendis un mélodie, toute la foule se tourna vers l'auteur de cette mélodie et je souris quand je le vit à mon tour. Cette femme m'intriguait vraiment, une combattante redoutable mais d'une beauté affolante.

Une fois la chanson finit, nos regards se croisèrent, je m'extirpa du groupe de filles qui m'entouraient pour la rejoindre, l'appel était trop fort.

Je la vit se diriger vers le balcon, j'allais enfin pouvoir lui adresser quelques mots...j'essayais de me frayer un chemin dans cette foule qui semblait vouloir me ralentir....

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Tout en me frayant un chemin j’attrapais un verre, sur le plateau de l’un des domestiques, qui était à ma portée. Je bu la liqueur d’un trait, cherchant à étancher une soif imaginaire. L’instant d’après, j’entrouvrais la porte blanche du balcon avec maladresse, mes bottines claquèrent le marbre violemment, je cherchais une échappatoire à tout prix.

Je déposais mes mains tremblantes sur la rambarde blanchâtre et j’inspirais profondément, cherchant à récupérer mes esprits. Mon regard se porta sur le jardin central. Je déchirais un pan de ma robe jusqu’à ma cuisse, afin d'escalader la balustrade avant qu’il ne puisse arriver à ma hauteur. Une jambe puis l’autre, je jouais les funambules.

Un regard derrière moi, je le voyais se frayer un chemin entre les danseurs enflammés. Cette barrière humaine était ma seule aide afin de le retenir. Je sautais à pieds joints dans l’herbe verte, me dirigeant dans le labyrinthe éclairé.

Dans ma course infernale, j’arrachais le nœuds qui maintenaient mes cheveux en chignon, mes boucles rousses tombèrent en cascade sur mes épaules. Tous ces artifices n’avaient servis à rien, je ne me reconnaissais même plus. Des larmes de honte coulèrent sur mes joues brûlantes. Comment avais je pu être si naïve et croire qu'il s'intéresserait plus à moi si je ressemblais plus à une femme.

Je distinguais au lointain des silhouettes aux rires enthousiastes. Quelques convives s’étaient écartés, recherchant un peu d’intimité pour s’amuser à des jeux libertins. Des hommes, aux yeux bandés, cherchaient à attraper des demoiselles peu vêtues. Elles les contournaient, les frôlaient, laissant planer leurs parfums dans la brise nocturne. Les séduisants de leurs charmes naturelles et de leurs caresses.

Je les contournais, recherchant un endroit plus calme où je pourrais rester seule face à ma sottise. Je m’allongeais sur la pelouse, plongeant mon regard dans les étoiles et me laissant aller à mon chagrin. Une douleur émanait de mon cœur, une douleur inconnue jusqu’à présent. Ce trouble ne me lâchait pas, je le revoyais rire aux éclats avec elles, les contempler, les toucher. Leurs coupes pleines, leurs chuchotements, tout se mélangeait dans ma tête. L’alcool ou le chagrin me faisait perdre la raison.

J’étais épuisée, mon corps était douloureux des combats de la veille, mes pensées n’avaient plus de sens, je restais là immobile sous la pluie qui commençait à tomber. Je ne voulais pas rentrer et le voir avec elles. Je l’imaginais tenant dans ses bras l’une d’elles, tant de détails ...

Les rires disparurent, seul le martèlement de la pluie sur la végétation je percevais. Un éclair déchira le ciel, puis un second. Je n’étais pas effrayée, bien au contraire. M’endormir loin de tout, ne plus penser voilà ce que je voulais. L’oublier pour ne plus jamais souffrir. Mes yeux se fermèrent lentement, j’entendis des bruits, surement un animal sauvage qui fuyait la pluie.

Je jouais des épaules pour me frayer un chemin vers ce balcon où elle s'était réfugié, mon cœur accélérait au rythme que j’avançais, je poussa légèrement la porte...Elle n'était plus là.
Je m’effondra sur la balustrade, expirant toute l'air que j'avais instinctivement retenu lors de mon approche.
Quand je releva la tête, elle était là, en train de courir à travers les jardins...

Je fis demi-tour et rentra dans la pièce.
De nombreuses personnes semblaient vouloir discuter, fêter cette victoire, je ne répondais pas ou simplement par des :

« Pas le temps »

Je me faufila en dehors la grande salle, descendant les marches deux à deux, j'avais beau faire de mon mieux pour sortir le plus vite possible, j'avais l'impression que mes secondes étaient des minutes...J'arrivai enfin sur la dernière marche, je sortis du grand château, je me dirigea doucement en direction des jardins quand j’aperçus le ruban au sol.
Une nouvelle fois je mis mon talent de pistage à l'épreuve, suivant les empreintes, les branches brisées, l'odeur de son parfum....

Les traces se finissaient là, je la voyait, allongé dans l'herbe face au ciel ornés d'étoiles, je ne cherchai pas à dissimuler ma présence...
Arrivé à sa hauteur, je m'allongea prêt d'elle et ne pus m'empêcher de l'observer, les joues rouges et encore humides, les cheveux en batailles, les yeux plongés dans le ciel étoilé...
Les mots ne me venaient pas, que dire ? Je ne la connaissait même pas...J'avais le cœur comme prêt à imploser.
Je me mis à mon tour à scruter le ciel, profitant de son parfum qui parvenait jusqu'à moi...je la regarda à nouveau et vis couler une larme que je ne pus m'empêcher d'essuyer...
Ce geste sembla l'extirper de son rêve puisqu'elle se tourna vers moi, on resta ainsi quelques minutes avant que je ne me relève et l'aida à en faire de même.

« Ta mélodie était vraiment un délice » Lui dis-je, à vrai dire c'est la seule chose à dire qu'il m'était venu à l'esprit à ce moment-ci.

Je l’entraîna par la main en direction du château...

Messages : 125 Date d'inscription : 03/12/2010

Sans un mot, il s'allongea à mes cotés afin d'observer le spectacle astral qui s'offrait à nous. Je ne distinguais plus rien, un voile noir me recouvrit les yeux instantanément, me laissant vulnérable. Une chaleur singulière m'enveloppa, éveillant un à un mes sens confus.

Que dire? Que faire? Fuir? Impossible... Je restais là immobile sous le ciel étoilé, essayant de ne pas lui montrer qu'il était la cause de mon tourment. Retenant mes larmes, je priais au plus profond de mon être pour que tout ceci ne soit qu'une illusion, un simple songe…

Puis soudain une parole... Une parole qui fit tout chaviré, balayant tout obstacle, faisant éclater la vérité au grand jour. Une larme coula le long de ma joue, je ne saurais dire si c'était de joie ou de tristesse mais ce fut l'étincelle qui embrasa mon coeur.

Sa main caressa ma joue, instinctivement. Au contact de sa main, je lui fis face. Ses yeux plongèrent dans les miens lui délivrant le secret que je gardais au plus profond de mon cœur. Je me mettais à nu, je lui dévoilais mes sentiments.

Il se redressa et me tendit sa main, je la saisis sans hésiter. Lorsque je fus debout j'eus un mouvement de recul mais sa main ne lâcha pas prise. Il serra ma main m'indiquant qu'il n'était pas près à la lâcher et m'attira contre lui.

Ses mains caressèrent mon visage puis mon cou. Ses lèvres frôlèrent les miennes puis se détachèrent. Il me regarda, j'eus l'impression que cela avait duré des heures puis il renouvela son baiser.

Ce baiser...Je l'avais désiré depuis si longtemps...Je mettais enfin un mot sur les sentiments qui me hantaient.
Je peinais à me détacher de cette étreinte, peut être tout simplement que je ne le voulais pas ?

Je recula doucement, ne lâchant à aucuns instant sa main. Mes yeux se plongèrent dans les siens et un sourire se dessina sur mes lèvres.

Je l’entraîna vers le château d'un pas lent, profitant du calme des jardins à ses côtés avant de retrouver la foule des salles du château.
Mes pensées divergeaient, que penseront les autres ? Comment dois-je me tenir ?
Je secoua la tête...Rester soit même, toujours être soit, voici la vraie règle.

Je rentra en premier dans la grande salle, je la tenait toujours par la main, quelques regards se tournèrent dans ma direction, d'autres encore...Tous les regards finirent par se poser sur nous. Le calme s'imposa et d'un seul coup, les applaudissements...Tous, ils applaudissaient la grande prestation de la violoniste qu'ils avaient écouté et retenu.

Aucunes remarques quand au fait qu'elle soit à mes côtés, quel bien m'en face, je n'aimais guère les questions.

La soirée s'écoula doucement, des hommes comme des femmes étaient allongés par ci et là dans la pièce, dormant à poings fermés.
D'autres se dirigeaient en direction des dortoirs, seul...ou accompagnés.

Je m'assis sur la longue table, face à elle, et avança ma main sur la sienne....

Osmi rentre dans la pièce et regarde la triste assemblée.

« Rho mais ils sont trop ennuyeux ces gens! Je vais mettre un peu d'ambiance»

Osmi sort une fiole de sang de vampire et l'avale. Puis pris d'effroyable tremblement qui font ressortir de grosses ailes, des cornes et crocs, il se met à mordre les convives comme un fou furieux, les transformant ainsi en vampire comme elle.

La salle devint une grande arène pleine de vampires avec au centre les deux amoureux.

Osmi sort de la pièce en redevenant humaine. Satisfait de sa pagaille elle se demande bien ce que vont faire les deux être chétif au milieu des bêtes affamées.

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